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"Caminante, no hay camino, se hace camino al andar..." Antonio Machado

("Voyageur, il n'y a pas de chemin, le chemin se fait en marchant")

 

 

Haingo RAKOTONIRINA vit à Montréal depuis 2004. Elle naît à Madagascar où elle reçoit une formation de base en ballet classique. Elle vit 10 ans en France où elle a obtenu plusieurs diplômes en Langues Étrangères Appliquées (Maîtrise française de l’université Jean Moulin - Lyon III en 1998) et en Science Politique (diplôme de Science Po Lyon en 2000, DESS en analyse prospective des questions internationales de l’Université René Descartes – Paris V- en 2001, DEA en Politiques européennes de l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris III- en 2002). Au cours de son séjour, elle diversifie sa formation artistique en prenant des cours de danse modern-jazz; elle s’initie à la danse africaine sous la direction de Norma Claire, une professeure connue pour son approche plus contemporaine basée sur l’importance de la posture.

 

Cependant, c’est le Canada, où elle vient poursuivre ses études de doctorat en science politique à l’Université de Montréal, qui lui permet de développer sa carrière artistique. Elle y reçoit une formation intensive auprès des plus grands maîtres basés au Québec : parmi eux, Oumar N’Diaye (ex-Ballets Africains de Guinée), le pionnier de la danse africaine au Québec, Dioncounda NDiaye (ancienne danseuse étoile et maître de ballet au Théâtre National Sorano au Sénégal), Prosper Adjetey (National Dance Ensemble du Ghana), William Atchouellou (Ballet Ten-Zo de Côte d’Ivoire). Elle effectue également plusieurs voyages de formation aux États-Unis et en Afrique (Guinée, Mali…) pour approfondir son apprentissage auprès de grands maîtres (Mouminatou Camara, Youssouf Koumbassa, Maire Basse, Sidiki Sylla…), et de troupes privées.

 

Danseuse passionnée et insatiable, elle multiplie et approfondit les styles : guinéen, malien, sénégalais, ivoirien, ghanéen… Ainsi, bien qu’elle soit arrivée tardivement à la danse africaine, elle suscite l’intérêt de ses professeurs de Montréal qui l’intègrent peu à peu à leurs groupes respectifs : Tribaa (Guinée), Keteke (Ghana), Kôtou Danse (Côte d’Ivoire), Daradji (Mali-Sénégal). Elle fait également partie des collectifs « Danse sans Frontières » regroupant les danseuses africaines les plus expérimentées de Montréal, et « Sunguru Ngoni » - une association visant à promouvoir le ngoni, instrument à cordes malien. Se consacrant désormais pleinement à sa carrière artistique, elle participe à de nombreux festivals depuis 2010 : Nuits d’Afrique (avec Tribaa, Keteke, Danse sans Frontières et Daradji), le Festival International Danse Encore à Trois-Rivières (avec Tribaa et Keteke), le Festival International des Rythmes du Monde (Chicoutimi), le Festival des Traditions du Monde (Sherbrooke), Afrique en Fête à Québec (avec Kôtou Danse), la Falla à la TOHU (avec Tribaa), Afro-Fest à Toronto (avec le groupe Dramane Koné – ngoni) etc.

 

Encouragée par ses professeurs, elle débute également une carrière en enseignement : depuis 2011, elle enseigne à l’école Corps et Âme en Mouvement à Longueuil. Soucieuse de favoriser la reconnaissance institutionnelle de la danse africaine traditionnelle comme pratique artistique à part entière, Haingo organise des événements faisant la promotion de cet art et de ses représentants les plus expérimentés, notamment Dioncounda NDIAYE et Oumar N'Diaye.

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